Responsable du partenariat : Jacques Hendlisz
Jacques Hendlisz a été le premier dirigeant de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, et a occupé ce poste pendant 17 ans. Une grande partie de son travail à l’Institut a eu pour but d’intégrer la recherche et l’enseignement sur les soins dans tous les programmes cliniques. Il a été une figure de proue de la lutte contre la stigmatisation par la sensibilisation du public et des programmes sur le Web. M. Hendlisz a fait partie du conseil du FRSQ (Fonds de la recherche en santé du Québec), et il préside actuellement Recherche Canada, une alliance vouée à la découverte en santé. Il est aussi président du comité consultatif de « Prends soin de toi », un partenariat public‑privé qui remet des subventions de recherche aux organismes de santé mentale du Québec désireux d’améliorer les soins, le transfert des connaissances et l’application des pratiques de santé mentale dans les services de première ligne.
Le responsable du partenariat interviendra au nom de celui-ci pour gérer la relation avec le réseau. Ses responsabilités comprendront les suivantes :
- Faire fonction de principal représentant du partenariat auprès des parties prenantes, des organisations partenaires et de l’ensemble des intéressés dans tout le Canada.
- Appuyer les activités du comité de gouvernance du partenariat, notamment proposer l’ordre du jour, finaliser les procès‑verbaux et rédiger les rapports annuels du comité.
- Assurer la gestion et l’administration efficaces du comité de sélection.
- Rendre compte au comité de gouvernance du partenariat de l’avancement des activités et de l’atteinte d’objectifs de rendement par le réseau.
- Rendre compte des progrès réalisés et fournir une analyse des finances du réseau sous l’angle des dépenses réelles par rapport aux dépenses prévues.
- Travailler au dossier des communications avec le réseau et les organisations partenaires pour bien faire connaître le partenariat, le réseau et ses activités.
Comité de sélection
Le comité de sélection aura un certain nombre d’importantes responsabilités au cours du processus de sélection et après. Ces responsabilités sont les suivantes :
- Contribuer à l’élaboration du document énonçant la possibilité de financement (appel de demandes). Ce document est la description détaillée du programme du réseau et du processus de demande. Y sont indiqués les buts et les objectifs de la possibilité de financement, ce que les candidats seront censés inclure dans leurs propositions, la manière dont ces propositions seront évaluées par le comité de sélection, ainsi que d’autres détails pertinents, comme les dates limites du processus de sélection.
- Évaluer deux étapes de lettres d’intention présentées par les candidats et, ensuite, les demandes détaillées qui auront été sollicitées.
- Participer à la conception et à la tenue d’un atelier interactif et collaboratif pour les candidats du réseau.
- Surveiller et encadrer le réseau choisi après l’octroi du financement.
Président : Dennis Furlong (Dalhousie, Nouveau-Brunswick)
Dennis J. Furlong est médecin et ancien homme politique du Nouveau‑Brunswick. Il a représenté Dalhousie‑Restigouche‑Est à l’Assemblée législative du Nouveau‑Brunswick de 1999 à 2003. Il est né à St. John's (Terre‑Neuve), et a étudié à l’Université du Nouveau‑Brunswick, à l’Université de l’Oregon et à l’Université Memorial, où il a obtenu son diplôme en médecine. Le Dr Furlong a installé sa pratique à Dalhousie (Nouveau‑Brunswick). De 1985 à 1986, il a été président du Collège des médecins et chirurgiens du Nouveau‑Brunswick, et de 1988 à 1989, président de la Société médicale du Nouveau‑Brunswick. Il a été ministre de la Santé et des Services communautaires de 1999 à 2000, ministre de la Santé et du Mieux‑être de 2000 à 2001, et ministre de l’Éducation de 2001 à 2003. En novembre 2005, après la démission de Vaughn Blaney, le Dr Furlong a pris la direction de l’enquête sur l’utilisation de l’agent Orange à la Base des Forces canadiennes Gagetown. Il a en outre été nommé président du Comité consultatif du réseau de traumatologie du Nouveau‑Brunswick en octobre 2007.
Agente scientifique: Kathryn Gill (Montréal, Québec)
Kathryn Gill est professeure agrégée de psychiatrie et membre de la Division de psychiatrie sociale et transculturelle à l’Université McGill. Elle est aussi directrice de la recherche à l’unité d’alcoologie et de toxicomanie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). De plus, elle est codirectrice de l’axe de recherche en maladies mentales et toxicomanie à l’Institut de recherche du CUSM. Elle a obtenu son doctorat en psychologie et a fait des études postdoctorales au Centre de recherche sur l’alcoolisme et aux Services de recherche et de traitement de la toxicomanie de l’Université du Colorado. Elle divise son temps entre la recherche, l’enseignement à l’Université McGill et le traitement des alcooliques et des toxicomanes par la psychothérapie cognitivo-comportementale, individuellement ou en groupe, à l’Unité d’alcoologie et de toxicomanie. La Dre Gill dirige un programme de recherche multidisciplinaire axé sur la maladie mentale et la dépendance à l’alcool et aux drogues. Ses études en cours portent sur les prédicteurs de résultat cliniques et biologiques ainsi que sur la mise au point de nouveaux traitements psychologiques et pharmacologiques. La Dre Gill possède dix années d’expérience dans divers rôles au sein de comités d’évaluation scientifique des IRSC. Elle a été membre du comité sur les Sciences du comportement B (BSB), agente scientifique pour le BSB et présidente du comité des Subventions d’équipes B.
Pam Gillett (Toronto, Ontario)
Pam Gillet est présentement en charge de la promotion de la santé pour la région de l’Ouest au sein du Programme de soutien au système provincial du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). Elle coordonne des programmes provinciaux pour les universités, les collèges et les familles. Au CAMH, elle a entre autres travaillé dans les domaines de la prévention de la toxicomanie, du suicide et de la maladie mentale ainsi que de la promotion de la santé mentale. Son intérêt pour le domaine de la promotion de la santé mentale et de la prévention de la maladie mentale vient du fait que plusieurs membres de sa famille immédiate sont ou ont été atteints de problèmes de santé mentale graves, dont la schizophrénie, le trouble bipolaire et la dépression majeure. Son expérience la plus marquante vient des soins qu’elle leur a prodigués tout au long de sa vie. Elle a été confrontée aux défis uniques que vivent les proches d’une personne atteinte de maladie mentale pour que cette dernière reconnaisse sa maladie, réclame de l’aide et poursuive son traitement, tout en défendant ses intérêts afin qu’elle obtienne les services dont elle a besoin. Avant son arrivée au CAMH, elle a travaillé pour un centre de conditionnement physique haut de gamme dans les domaines de l’évaluation de la forme physique, de la prescription d’exercices, de la mise en place de programmes de bien-être et de la promotion de la santé, d’abord en tant que directrice du conditionnement physique, puis à titre de directrice générale et vice-présidente du développement des services où elle était responsable de favoriser la fidélisation des clients en améliorant les programmes de service dans les trois centres de l’organisation. Elle travaille à temps partiel au sein d’une entreprise familiale de construction résidentielle.
Howard Goldman (Maryland, É.-U.)
Howard H. Goldman, M.D., Ph.D., est professeur de psychiatrie à l’École de médecine de l’Université du Maryland. Il a obtenu un doctorat en médecine de l’Université Harvard ainsi qu’un doctorat en recherche sur les politiques sociales de l’Université Brandeis. Il est chercheur en politiques et services en santé mentale et est l’auteur de 300 publications dans la littérature professionnelle. Le Dr Goldman est le rédacteur en chef de Psychiatric Services. De plus, il a été le rédacteur scientifique principal du Surgeon General’s Report on Mental Health, méritant à ce titre la médaille du Surgeon General. Le Dr Goldman a été le directeur du Réseau de recherche sur les politiques en santé mentale de la Fondation MacArthur pendant dix ans. Il a été élu en 1996 à la National Academy of Social Insurance et, en 2002, à l’Institute of Medicine.
Austin Mardon (Edmonton, Alberta)
Austin Mardon est membre de l’Ordre du Canada (reçu en 2006, investi en 2007). M. Mardon n’hésite jamais à se donner en exemple aux autres personnes qui vivent avec la maladie mentale. En 1992, il a reçu un diagnostic de schizophrénie. Sans se laisser décourager, il a consacré ses énergies à l’écriture et à la recherche scientifique. C’est aussi à ce moment qu’il est devenu un ardent défenseur de la cause de la santé mentale, s’exprimant sur des questions touchant les personnes atteintes de troubles mentaux. Insistant sur les bienfaits et l’importance de la médication pour redevenir maître de sa vie, il a aidé un grand nombre de personnes à retrouver leur place dans la société. Avec le temps, il est devenu non seulement un porte‑parole, mais aussi un mentor et une source d’espoir pour des milliers de Canadiens.
Patrick McGorry (Queensland, Australie)
Patrick McGorry est un clinicien et un chercheur international de renom, ainsi qu’un défenseur de la réforme de la santé mentale. Il est directeur exécutif d’Orygen Youth Health, organisation mondialement reconnue de santé mentale pour les jeunes, qui a mis l’Australie à l’avant‑scène de l’innovation dans la prévention et le traitement des maladies mentales. Orygen, qui cible les besoins des jeunes présentant un début de maladie mentale grave (premier épisode psychotique, par exemple), est devenu le modèle sur lequel se fondent nombre d’autres services de santé mentale pour les jeunes dans le monde. Le prof. McGorry est aussi administrateur de la National Youth Mental Health Foundation (Headspace). Il croit qu’une intervention précoce offre le plus grand espoir de rétablissement, et profite donc de chaque occasion qui se présente pour sensibiliser le milieu afin qu’il reconnaisse les premiers signes de maladie mentale, sans stigmatisation ni discrimination. Le prof. McGorry a été nommé Australien de l’année en 2010, en reconnaissance de son extraordinaire contribution pendant 27 ans à l’amélioration du secteur de la santé mentale des jeunes, qui a transformé la vie de milliers de jeunes partout dans le monde ». Le prof. McGorry a été fait officier de l’Ordre de l’Australie en 2010.
Nina Schooler (New York/Washington, É.-U.)
Nina R. Schooler est professeure de psychiatrie et de sciences comportementales au Downstate Medical Center de l’Université de l’État de New York (New York), en plus d’occuper d’autres postes. Dans tous ces rôles, elle effectue des recherches sur le traitement et l’évolution au long cours de la schizophrénie. Elle est membre de l’American College of Neuropsychopharmacology, du Collegium Internationale Neuropsychopharmacologicum (CINP), de l’American Psychological Association et de l’American Psychological Society. La prof. Schooler a été présidente de l’American Psychopathological Association et de l’Association for Clinical Psychosocial Research, en plus d’avoir été élue conseillère au CINP. Elle a publié de nombreux articles dans des revues savantes de psychiatrie et a dirigé la rédaction d’ouvrages sur les essais cliniques psychiatriques, l’évaluation clinique et les méthodes de recherche. En reconnaissance de ses contributions au domaine, la prof. Schooler a reçu le prix Fondation Gralnick‑Hôpital High Point de la Fondation pour l’éducation et la recherche de la National Association of Psychiatric Health Systems, le prix de recherche Alexander Gralnick de l’American Psychological Foundation, et le prix Samuel-Hamilton de l’American Psychopathological Association. Elle a obtenu son doctorat en psychologie sociale de l’Université Columbia à New York, pour occuper plus tard des postes de direction au National Institute of Mental Health (NIMH), à Bethesda (Maryland), où elle a dirigé une série d’importants essais cliniques multicentres sur des traitements médicamenteux et psychosociaux de la schizophrénie. Elle s’est ultérieurement jointe au Département de psychiatrie de l’Université de Pittsburgh (Pennsylvanie), où elle a dirigé le programme de recherche sur la psychose et a enseigné la psychiatrie et la psychologie. Elle a ensuite été directrice de la recherche psychiatrique à l’Hôpital Zucker Hillside où, avant d’accéder à ses postes actuels, elle a mené des recherches sur le traitement du premier épisode psychotique et des symptômes négatifs de la schizophrénie. Au SUNY Downstate, elle a étudié le traitement et l’évaluation du premier épisode de schizophrénie. À l’heure actuelle, la Dre Schooler et le SUNY Downstate font partie de l’équipe qui dirige le Early Treatment Program (ETP) (programme de traitement précoce), un projet RAISE, du NIMH, sous la conduite du Feinstein Institute for Medical Research. L’ETP est un essai clinique multicentres qui compare une intervention thérapeutique améliorée aux soins communautaires après un premier épisode psychotique.
Paula Tyler (Calgary, Alberta)
Paula Tyler, présidente de la Fondation Norlien, a mené une longue et brillante carrière dans le domaine des services sociaux. Son plus récent poste a été celui de vice‑présidente, Santé des femmes et des enfants et Services cliniques spécialisés, à la régie de la santé de Calgary. Elle avait auparavant été vice‑présidente et première dirigeante, Santé mentale, à la régie de la santé de la capitale, à Edmonton (Alberta). À d’autres moments de sa carrière, elle a occupé le poste d’administratrice générale des Services aux enfants, aux jeunes et à la famille dans la fonction publique de la Nouvelle‑Zélande, et a été sous‑ministre responsable des Services à l’enfance en Alberta. Mme Tyler a occupé plusieurs autres postes de direction dans la fonction publique albertaine, dont ceux de sous‑commissaire aux services à l’enfance et de sous‑ministre adjointe au ministère des Services familiaux et sociaux de l’Alberta. Elle est aussi une bénévole active au sein de la collectivité. Elle est membre du conseil d’administration du YMCA de Calgary et de celui du Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies, et a joué bénévolement divers rôles de responsabilité à l’échelle locale, provinciale et nationale dans le domaine de l’invalidité.
David Levine (Montréal, Québec)
David Levine est actuellement président et chef de la direction de DL Consulting, qui offre des services en gestion des systèmes de santé. M. Levine a été président‑directeur général de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal de 2002 à 2012. L’Agence était responsable des services de santé et des services sociaux pour la région de Montréal (population de deux millions de personnes), avec un budget de 6,3 milliards de dollars et 43 établissements publics offrant des services à la population. Avant d’être nommé à l’Agence, M. Levine avait été président et chef de la direction de l’Hôpital d’Ottawa, l’un des plus importants hôpitaux universitaires de soins actifs au Canada, de 1998 à 2001. Avant cette nomination en 1998, M. Levine a été délégué général pour le gouvernement du Québec à New York. Il a également été directeur général de l’Hôpital Notre‑Dame de Montréal (1992‑1997) et de l’Hôpital général de Verdun (1982‑1992), et directeur de CLSC (Centre local de services communautaires) (1975‑1978). Au cours de sa carrière, il a occupé d’autres importants postes dans le domaine de la santé, notamment à la Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec (1980‑1982). Il a aussi été consultant auprès du ministre du Développement économique du Québec (1978‑1980). Après avoir quitté l’Hôpital d’Ottawa, M. Levine a été ministre délégué à la Santé du Québec en 2002. Il a fait partie du conseil de l’Association des hôpitaux de l’Ontario, de l’Association des hôpitaux du Québec, de l’Institut de la recherche en santé d’Ottawa et de l’Association canadienne des soins de santé. Il a siégé au conseil de l’Institut canadien d’information sur la santé et a été président de l’Association canadienne des hôpitaux d’enseignement, ainsi que président de l’Association des directeurs généraux du Québec. M. Levine détient un baccalauréat en génie civil de l’Université McGill, une maîtrise en génie biomédical de l’Imperial College of Science and Technology, à Londres (Angleterre), et une maîtrise en administration de la santé de l’Université de Montréal.